El
topo |
(12) |
Sous ses faux airs de western, un film bunuelien. Vu
en V.O. (et Dieu sait si mon espagnol...), j'ai donc appliqué la
maxime de Lynch : "les gens admettent
qu'ils ne comprennent pas la vie, pourquoi devraient-ils comprendre mes
oeuvres ?". Il faudra donc se faire aux connotations religieuses
appuyée, au gore joyeux, à la nudité d'époque,
à toutes sortes d'images et d'imageries fantaisistes (et religieuses...),
de philo absconse, de sadisme en apparence gratuit et de personnages totalement
libérés. Même si, comme nombre d'oeuvre surréaliste
-et ici le temps ne joue pas toujours en sa faveur- on a dû mal
à rester accroché longuement, la thématique de la
violence traverse de toutes évidence l'oeuvre : elle est traitée
au travers d'un mysticisme tout personnel bien que grandement inspiré,
d'une fable initiatique où un homme soignera sa propre violence
pour, ensuite, essayer de soigner celle de l'humanité (où
la violence est devenue religion) avant que le spectateur ne se rende
compte d'un cercle vicieux concluant sur l'impossibilité d'éradiquer
ce "fleau" de notre vaste monde. J'ai juste, là ??? |