Après une virulente guerre entre humains et robots -ces derniers réclamant des droits civiques-, la paix est revenue grâce à d'ingénieux neuro-diffuseurs.
J'avoue : j'aurais adoré ce film que l'on nous présente dans le premier quart d'heure. Mais avec des robots plus mordants, vindicatifs.
The electric state est un film ouvertement familial, dénué de toute véritable réflexion sur la robotique, l'évolution de l'espèce humaine et la réalité virtuelle, avec des influences diverses et variées, mais digérées sans grande personnalité. Une redite un peu molle.
Le scénario pisse l'huile par tous les boulons, agrémenté d'un humour au raz des pâquerettes : une petite aventure sans grands enjeux qui ne nous touche pas. On ne tremble pas, on n'est que rarement surpris, on ne s'émeut pas non plus, alors on regarde ça pour le fun, les robots et les VFX. Oui : pour ces robots originaux qui demeurent un vrai plaisir pour les yeux.
Mais il manque trop d'éléments pour s'attacher à ce film, autant que de profondeur et de finesse. Un manque d'ambition certain.
NOTE : 10-11 / 20