Le jour où des scientifiques
découvrent qu'une comète se dirige vers la planète
Terre et qu'ils leurs restent 6 mois et 14 jours pour convaincre
les dirigeants de leur pays empêcher une fin du monde programmée.
Sauf que l'impact profond qui déclencherait l'armageddon
n'est pas le sujet du film... Le scénario s'attarde plutôt
à décortiquer l'incapacité et l'inconsistance
de l'espèce humaine, muselée qu'elle est par l'incompétence
d'une politique spectacle, coincée dans le carcan de nouvelles
technologies futiles et de médias aussi inadaptés
que superficiels, refusant leur rôle informatif et analytique
; une espèce attachée aux choses insignifiantes
et inconséquentes, dont le sens de la vie n'est plus que
lié à l'argent et à un matérialisme
aigu.
On y évoque donc des infos sensations, un infâme
déni scientifique, un conspirationnisme annihilant toutes
réflexions et libre arbitre, un refus aberrant de l'évidence
et un rejet absurde et constant de la vérité de
la part d'une humanité qui semble, de toute façon,
devoir s'éteindre à cause de sa propre bêtise.
Don't look up est génialement hilarant,
follement drôle, tout à la fois léger et édifiant,
tel un rappel pour tous les hommes et les femmes de bonne volonté
afin qu'ils s'évertuent à regagner leur conscience
propre, leur bon sens, leur intelligence et leur humanité
perdue ; leur intimer de croire en ceux qui ont les compétences
requises et l'expérience, et n'ont plus en ces inconnus
ou génies auto-proclamés, cachés derrière
un clavier, un écran ou derrière leur écoeurante
célébrité...
C'est, enfin, un formidable hymne à la vie et aux choses
simples de cette existence.
Et, Oh mon Dieu, quelle conclusion !!
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