Devil
inside |
(8-9) |
Après les sorcières, les fantômes
ou encore les super-héros, voici un nouveau faux documentaire avec
tout ce qu'il faut pour pouvoir y croire, hors mis quelques abus de réalisation
(pourquoi les réalisateurs de documentaires ne savent-ils pas tenir
une caméra ? Le montage trahit parfois le filmage...). Un film,
vous l'aurez compris, très à la mode, puisque tous les genres
et les sujets cinématographiques y passent ou y passeront : cette
fois c'est le thème très réaliste de l'exorciste
qui est à l'honneur. Ce qui ressort avant tout de ce film restera
la première séance, justement, d'exorcisme : on a beau y
avoir été habitué depuis plus ou moins 40 ans, les
images, très réalistes pour le coup, sont véritablement
aussi impressionnantes que troublantes. Mais la vraie question est de
savoir ce qu'il y a derrière tout ça ! Une petite histoire
qui sent le prétexte, qui va là où on l'attend (le
traitement de la mère et les fastes du "démon passeur")
et qui aura tout le mal du monde à sortir de son lit vaporeux,
de son train-train, de son pitcht, comme si le genre peinait à
se renouveler (une séance d'exorcisme en voiture constitue-t-elle
réellement un renouveau ?), comme si le principe du "found
footage" se suffisait à lui-même, suffisait à
remplacer un point de vue, un scénario digne de ce nom qui puisse
enfin sortir le genre de la série B dans laquelle il a été
confinée. Car avec une deuxième séance d'exorcisme
banal, jamais spectaculaire et sans fond ni épaisseur, on tombe
de haut et on commence à se demander si l'effet de mode n'est pas
en train de tuer le renouveau d'un genre de cinéma... |
La critique des internautes |
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