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Devil

John Erick DOWDLE
(12)

Un vague remake de L'ascenceur ??? Bien, qu'avons-nous là ? Un suicide, cinq personnes coincées dans un petit espace clos et une histoire de Diable. Forcément, comme nous sommes dans un film d'épouvante, ça va vite dégénérer : le Diable en personne est-il parmi eux ? L'un d'entre eux est-il possédé ? Un simple tueur qui pète un cable (jeu de mot...) alors que l'imagination des gens alentours va faire le reste ? Le film va-t-il laisser planer le doute subtilement, jouant avec les personnalités contrariées de chacun des voyageurs, façon Brian Singer ? Ou seulement jouer avec quelques visions morbides et un peu de sang ? Fort heureusement pour nous autres, spectateurs, le scénario opte plus facilement pour la première option : les prisonniers vont se révéler peu à peu, leurs secrets seront mis à jour ainsi que l'intrigue et le fin mot de l'histoire. Même si le film pousse parfois le bouchon un peu loin (certains meurtres) le mystère restera alléchant. C'est plus la morale moralisatrice et bien pensante qui me gêne ici : l'oeuvre est profondément catholique, jusque là rien à redire, et va punir méthodiquement chacun des "méchants", un pur fantasme qui au final laisse l'impression d'un conte de fée pour adultes avertis, avec châtiments, rédemption et pardon, les destins se rencontrant forcément pour le bon déroulement d'une histoire en tout point morale. Pourquoi pas... mais ça se passe pas comme ça dans la vraie vie, les gars !!!