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The descent

Neil MARSHALL
(13-14)

Marshall s'affirme comme un réalisateur ayant un véritable sens de l'image : tout joue en sa faveur dès les premières minutes : le speech claustro et original, son groupe d'héroïne, les effets de pénombre angoissants, la scène d'intro très sauvage. Pourtant le film molli un peu dans une première moitié qui ressemble trop à un docu sur la spéléo, une aventure à la Indiana Jones, un format classique (aventure, problème, épreuve, résolution). Mais le trauma de l'héroïne pimente le film, certaines scènes le boostent formidablement et l'apparaition sans gêne dans une pénombre quasi totale de ces monstres presque aussi humains que les personnages, des monstres dont on imagine le calvaire et l'histoire et qui font réellement flipper, laissant imaginer ce que risque leur victimes si elles ne sombrent pas sous leurs coups. On y ajoute du gore qui fait mal et on obtient un bon film d'horreur.