Ayant abandonné toutes relations avec sa mère, criminelle aliénée aujourd'hui dans le coma, une jeune femme pousse la porte d'une start-up qui lui promet de rejoindre sa génitrice dans un logiciel : le but étant de la... soigner de sa maladie. Vous avez pigé le truc ?
Le scénario ne s'embarrasse jamais de détails, les personnages acceptent rapidement les situations auxquelles ils sont confrontés et, comme suggéré ci-dessus, ce n'est pas franchement carré, loin s'en faut. Le but étant surtout de justifier tant bien que mal le passage, dans la simulation, à des caractères cartoonesques et stylisés (mais finalement sous-exploités), ainsi que se faire à cette idée biscornue qui ne fonctionne jamais, demeure faussement originale et se spoile rapidement.
En réalité, sous couvert de cette originalité douteuse, Demonic reprend le principe de la VR dans un "jeu" horrifique, le tout mélangé dans une bouillie infâme comprenant les cauchemars et la réalité de l'héroïne, la religion, la possession et les exorcismes (sic !), et un démon "bloody bird" pas franchement du plus belle effet. Ca fait beaucoup : beaucoup trop.
Maladroit et indigeste, très mollement écrit, achevé par un final catatonique, Demonic est une erreur de parcours.