Demolition man se
dévoile comme une comédie lourdingue et assez simplette
en terme d'humour mais ayant au moins le mérite de démultiplier
les idées à propos d'un futur affreusement aseptisé
Vs une violence exultoire et à prendre au second degré
: ça finit forcément par faire mouche. Il est également
le dernier représentant d'un film à punchlines notables
dont les séquences sur les fameux coquillages et le clin
d'oeil à Schwarzy resteront dans les mémoires !
Sur le fond le film fait semblant de s'intéresser à
l'humanité (celle de son personnage principal et celle
des pauvres reclus) mais ça ne prend guère quand
tout cela débouche sur un scénario qui se tortille
pour nous séduire un tant soit peu : il faut bien dire
que les tenants et les aboutissants du film sont extrêmement
maigres.
Étrangement ce n'est pas l'action le point fort du film
: les scènes ont mal vieilli, peu inspirées, ça
reste de la grosse castagne et de l'explosion de décors
à la chaîne, et la réalisation de bourrin
n'arrange rien (d'ailleurs Brambilla a totalement disparu de la
circulation...).
NOTE : 10-11 / 20
M. Brambilla est également
le réalisateur du téléfilm " Dinotopia" |
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