Tout commençait si bien... Une intro sobre et suffisamment
intriguante, des silences qui en imposent, et une envie d'en
savoir plus. Mais tout se met en place comme on pouvait s'y
attendre : un enfant différent (mais n'attendez pas d'en
savoir plus sur l'autisme) qui se trouve une amie imaginaire,
une maison où des bruits étranges et des odeurs
putrides apparaissent ; ainsi que des animaux. Il suffit de
voir les personnages en papier mâché (Bacon qui
parodie son personnage fétiche, la jeune fille et sa
maladie, que le scénariste esquisse maladroitement et
oublie aussi vite), les allures de "Poltergeist" déguisées
sur des airs de légendes indiennes à 2 sous, les
évènements surnaturels en cascade qui nous rappellent
le pire du genre (Paranormal activity) et un
film qui, plus il avance et plus il s'embourbe. Avec une mention
spéciale à l'exorcisme final vu 50 fois au cinéma
et qui, ici, possède des allures particulièrement
tellement bouffones qu'il est quasiment impossible de ne pas
en rire (les démons indiens anciens parlent espagnol
; sic !) et au final tellement plat qu'on reste sur notre faim.
Le réalisateur vaut tellement mieux que cette resucée
sans l'ombre d'une originalité d'un phénomène
de mode qui se mord la queue à trop avoir perduré
sur nos écrans.
NOTE : 5 / 20