Avant de se demander ce qu’ils ont fait du héros
presque fade (costume sobre, histoire banale, peu de pouvoir,
pas de grand méchant) de Marvel, il faut se rappeller
que notre enfance va défiler durant 1 h 30, et ça
c’est déjà grand... Allons-y : un réalisateur
hyper visuel, pour le meilleur (inventivité) ou pour
le pire (les plans obliques ; mais on les retrouve dans le comics),
une musique rock encombrante, un excellent visuel (notamment
le choix de nous montrer ce que « ressent » le héros,
les clins d’oeil obligés à la BD, -les gargouilles)
et un scénario qui se centre complètement sur
le personnage : ses amours contrariés sont un excellent
piment à l’histoire (il aime celle qui croit le
détester, se trompant alors qu’ils ont un ennemi
en commun), sa lassitude (mais peu exploitée), l’aspect
religieux (logique) et cet anti-héros, avocat civil et
justicier nocturne qui n’hésite pas à tuer...
avant de se racheter. Certe de bonnes intentions mais ne sont-elles
pas parfois un peu maladroite ? Comme un essai un peu raté
de super-héros humain ? Ou peut-être le personnage
sort-il tout simplement trop de l’ordinaire -par rapport
aux canons marveliens- et l’ont-ils un peu fait rentrer
dans le rang ? Quoiqu’il en soit il y a plein de scènes
parasites (le combat Matt / Elektra), trop évidente (la
scène de mini basket), de personnages secondaires mal
écrits (pas comme le tireur) et de dialogues moyens.
Mais quand on est fan...
NOTE : 12 / 20