Danger
Diabolik |
(8-9) |
Le fantomas italien, le James Bond transalpin ! Kitsch
comme on n’en fait plus (costumes SF années 40, décors
ultra-colorés, délirants et parfois proches du ridicule,
boutons qui s’allument à tout va, gadgets barjots…)
pour un M. Bava égal à lui-même, soit : de bonnes
choses (utilisation d’un montage très elliptique, très
BD) et des maladresses. Pourtant on arrive à s’y intéresser
: le scénario pioche un peu partout, avec une jolie love story
en prime mais ménage quelques surprises plus ou moins…surprenantes
!. Enfin, on se laisse porter, c’est déjà bien, par
cette anti-thèse de Bond, ce mauvais héros, ces acteurs
pas toujours dans leurs pompes. On se laisse porter sur une composition
de Morricone…pas toujours. En attendant Austin
Powers. |