Darby
O'Gill et les farfadets |
(8-9) |
On a donc un village idéalisé d'Europe
centrale, époque fin 19ème siècle, une belle villageoise
bonne à marier et son lot de personnages vraiment typiques de ce
genre de production (le beau gosse, le vieux fou, le méchant, la
vieille marieuse...) ; sur un petit air de musique enjouée et passe-partout. Un joli conte, des effets rudimentaires mais parfaitement efficaces, des décors enchanteurs et une réalisation raide. Original dans la mesure où le héros est un vieil homme, le film provoque pourtant vite l'ennui à ne savoir que faire de sa maigrichonne intrigue, se transformant en spectacle de danse et de chants dépassés, de scènes dialoguées qui n'apportent pas grand chose, une love story toute écrite. Une féérie naïve, disneyienne, entre magie et paresse, qui discours de la soif de l'or. Très belle fin. |