Les
deux visages du docteur Jekyll |
(13-14) |
La morale est la même : le bien et le mal sont
des conceptions archaïques puisque les deux cohabitent chez tout
homme. Et puis tout se complique : Fisher semble très à
l’aise avec sa caméra mobile et très inspirée,
ses plans longs qui laissent la part belle aux acteurs, la composition
musicale tragique, les nombreuses allusions sexuelles (Hyde est un débauché)
et ses personnages amoraux (la femme infidèle, le joueur, Jekyll
en tant que personne sauvage et bourru, Hyde qui deviendra un violeur).
Une œuvre forcément fascinante où Hyde se venge des
humiliations subit par un Jekyll assez odieux… Le monde à
l’envers ! Un film schyzo et immoral. |