Plus qu’un film de vampire
avec le classique combat entre le bien et le mal (ici un combat
pour l’immortalité et l’acceptation des troubles
qui vont avec) il s’agit plutôt d’une œuvre
sur la maladie, maladie dûe à une drogue (le vampirisme
et ses signes cliniques, le besoin pathologique de sang). Finement
réalisé et photographié avec le plus grand
soin : jeu de couleur orangée-chaude chez l’antiquaire
et blanches-bleutées chez l’oncle ; sublime. La présence
silencieuse de l’enfant est un magnifique contre-poids à
l’horreur qui fait rage dans ce film, l’objet maudit
et son secret qui fini par emporter notre adhésion grâce
à l’originalité du traitement. Et ce film,
connoté en bleu sur la fin, de s’achever en couleurs.
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