Impossible de ne pas être déçu par rapport
à la beauté picturale du premier tome ; même
au niveau des scénarii, on n'a pas le même engouement
(bien que les sketchs resteront en nos mémoires ; et
malgré le prestigieux nom de Romero au générique).
Creepshow 2 est un film pop corn, sympathique,
film à sketch horrifique qui oublie totalement -ou presque-
la dimension esthétique et l'hommage sur lequel s'appuyait
son illustre et génial prédécesseur ; malgré
le même parrainage de S. King. De plus les interstices
cartoonesques sont carrément chiches et la réalisation
itou. On ne peut que regretter l’excellentissime original.
Notons cependant une très bonne musique de composition.
Le vieux chef Tête-de-bois : on est loin des possibilités
offertes (les liens avec les amérindiens, problème
économique des petites villes), le thème de l'arrogance
et le scénario qui en découle restent assez minces,
la vengeance expéditive et sans trop d'imagination ;
mais les effets sont bluffants et il y a 2 acteurs de légende...
Le radeau : Un groupe de jeunes crétins de cinéma
et des dialogues piteux, très mal interprétés
qui plus est, pour une idée très originale et
visuellement qui en jette (je parle des victimes, par de la
toile plastique...) ; une fois de plus le film aurait dû
creuser l'idée du danger de la pollution, loin de son
scénario plus occupé avec les corps des jeunes
comédiennes.
L'auto-stoppeur : Peut-être le plus intéressant
des 3 sketchs : cette femme adultère qui se presse de
rentrer dans le cocon conjugal, renversant en route un auto-stoppeur,
débouche sur une morale carrée et un film sur
la conscience, où l'assassin est poursuivi par sa victime.
Net, joliment gore, bien grand-guignolesque et dans l'esprit
de la série.
NOTE : 8-9 / 20
