Constantine |
(8-9) |
Un
exorciste new age, un héros cancéreux, mi-ange, mi-démon
dans un monde identique au notre, sauf que le fantastique se retrouve
à chaque coin de rue. Un film qui aborde originalement la religion.
Un sujet qui a le mérite de sortir des sentiers battus du ciné
de genre, des FX qui tiennent en éveil faute d'être toujours
bons et un polar surnaturel adapté d'une BD, un polar qui peine
à trouver le bon rythme cinématographique et devient un
indigeste car bordélique. La faute à un scénario
qui manque fortement de finesse, se tortille dans une pseudo-complexité
et nous empêche involontairement de nous faire pénétrer
dans l'univers de cette oeuvre où tout semble arriver comme un
cheveu sur la soupe, comme si la distance réalité / fantasy
était trop énorme pour être crédible ; même
le personnage de K. Reeves frôle parfois le ridicule. C'est triste
car le film évoque la destiné, le rôle métaphysique
de Dieu et du Diable (des spectateurs) et celui d'arbitre de Constantine,
l'homme de la neutralité et de l'équilibre des forces. Pourquoi
-pour une fois- faire simple quand on peut faire compliqué. |