La solitude pesante.
Dommage que le sujet ne bénéficie pas d'un traitement
à la hauteur de ses ambitions, plus original fondamentalement
: on y retrouve, pêle-mêle, du harcèlement
scolaire, le dessin d'enfant, la créature pseudo-amicale,
des portes qui s'ouvrent, des problèmes électriques,
un conte assez grossièrement écrit...etc. Mais
avec un joli emballage. Dommage que le thème de l'autisme
reste traité en surface, appuyé par tous les ponctifs
coutumiers. Pas de surprise, peu de profondeur (lier l'autisme
avec créature solitaire et incomprise), pas plus que
de message (le monstre issu de nos écrans) et même
quelques séquences WTF (le père, en voiture, qui
oublie longuement de regarder la route, la scène de dialogues
mal-à-propos sous le lit). Come play
est un film assez répétitif dont il restera cependant
les "apparitions" invisibles mais significatives de
Larry... un film qui traite de l'amitié en situations
difficiles, de différences, mais sans convaincre tout
à fait avant une fin plutôt surprenante, métaphore
du rôle des parents pour leurs progénitures. Et
en conclusion une très, très belle scène
finale. Excellente musique.