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Le coin fantastique
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Color out of space
Budget = 6 M$
BOX OFFICE France = - entrées
BOX OFFICE USA = 0,216 / 0,766 M$
BOX OFFICE Monde = 1,0 M$
 

Tout débute par quelques mots sublimement évocateurs de Lovecraft : l'un des plus grands écrivains que j'ai pu lire.
Le but de ce Color out of space était avant tout de moderniser le récit, ou plutôt de le rendre contemporain. Cependant il conserve l'essence de l'oeuvre originelle, à savoir l'histoire d'un couple vieillissant et de leurs enfants : il faudra garder à l'esprit qu'il s'agit d'un double récit, à moitié fantastique, décrivant une crise familiale intense.
Et il est rassurant de voir combien, après tant d'années sans créer, Stanley n'a rien perdu de son talent pour installer une atmosphère, créer une oeuvre visuellement chiadée.
Une nuit, une météorite étrangement éclairée tombe du ciel. Le début d'une série d'événements pour le moins étranges : ou comment le fantastique s'immisce dans le quotidien, toujours plus déconcertant, toujours plus singulier, jusqu'à déformer le réel, prendre corps. Jusqu'au point de non retour, l'apparition des pires horreurs, sombrant dans des situations formidablement absurdes.
Le scénario avance par fines couches, irréelles, conférant à la folie mais ressemblant quelque peu à un catalogue à force de ne rester que purement événementiel. C'est pourtant, et en partie, la raison d'être du film : ne rien démystifier, ne rien expliquer, n'être que de l'horreur pure, viscérale, charnelle.
Cage s'engouffre tout en puissance et sincérité dans une œuvre très 80's jusque dans ses effets photographiques (un rien piquants, il est vrai..) et son budget un peu juste : d'ailleurs il y a comme un vent de nostalgie qui souffle sur ce film, jusque dans les excès, comme si son auteur -en toute sincérité également- avait su garder le "goût" de cette époque vidéoclubs. Ceci laissera nombre de spectateurs de glace, et d'autres épris de nostalgie.

NOTE : 13-14 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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