Après le livre, la série animée, le long
métrage animé, voici forcément venir le
film CGI / live.
C'est donc l'histoire d'un chien rouge et géant ; avec
une famille mono-parentale, une fillette harcelée, un
petit garçon in love with l'héroïne, un tonton
loser...etc. L'originalité du scénario tient bien
évidemment dans la taille monstrueuse de la bête
du titre : et dans une espèce de capital sympathie dû
à quelques lignes de dialogues savoureuses, des gags
plutôt fun (celui de la porte !), un ou deux clins d'oeil
et un message pour nos enfants qui veulent toujours être
plus / trop grands (mais finalement le scénario sera
plus orienté sur le message d'amour classique, l'acceptation
de la différence, de façon un peu... lourde).
Mais ce ne sont pas les tenants et les aboutissants qui bouleverseront
le récit : ici tout est formaté pour nos chérubins
et on passera en revue toutes les situations où le gros
toutou joue les éléphants dans un magasins de
porcelaine, sans guère plus d'imagination.
On se retrouve donc dans les mêmes sphères que
les Schtroumpfs, Tom & Jerry, Paddington et autres Scooby
doo : on adjoint même un inévitable bad guy scientifique
complètement ridicule et hors propos -même si on
raccroche les wagons du scénario comme on peut- et on
termine sur un erzat de Beethoven. Beaucoup trop banal derrière
sa façade tape-à-l'oeil pour emporter l'adhésion
des adultes : d'ailleurs les séquences de "gigantismes"
manquent sérieusement de piment (rouge).