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The circle
Budget = 18 M$
BOX OFFICE France = 809 / 30 392 - 155 000 - 357 000 entrées
BOX OFFICE USA = 9,0 / (20,5) M$
BOX OFFICE Monde = 23,9 M$
 

Le monde des start-up, du web et des nouvelles technologies de demain ainsi que leurs incidences sur nos libertés et sur nos démocraties : le double tranchant de l'ère moderne, où quand trop de liberté tue la liberté. Clairement inspirée de la pieuvre Facebook, The circle nous présente une nouvelle communauté où les frontières entre vie privée et vie professionnelle / publique sont inexistantes sous couvert de "transparence", où la surveillance est le lot quotidien des citoyens 3.0, sous couvert de sécuritarisme. The circle c'est également une forme d'entreprise où la synergie est poussée à son apogée, une firme dont la puissance est telle qu'elle bâtit une société corporatiste et olligarchique : la politique s'invite dans l'entreprise, puis l'entreprise s'invite en politique et finit même par faire la politique. Et si Facebook gouvernait le monde ?? Louable intention, ambitieux thèmes qui peinent à trouver une forme cinématographique adaptée : le démarrage est particulièrement mou, le film est totalement translucide quant à ses intentions -quoique je ne sois pas certain que tout le monde ressente encore cette inquiétude vis à vis des réseaux sociaux- voir caricatural, desservant cette même ambition dans sa façon angélique de montrer les vices de notre propre société (perte de terrain de notre sphère privée), nos dérives modernistes. Louable, le film l'est, mais les moyens sont pauvres et grossièrement assénés, faute de vouloir explorer des territoires plus complexes, plus fins et plus ambitieux encore ; la partie politique restera au stade de beaux discours quand on aurait aimé en voir plus, se fondre dans l'analyse. On évoque également trop rapidement une thématique fascinante : le remplacement par la technologie de Dieu lui-même et son regard omniscient sur nos actes afin de nous rendre meilleur, cette façon de vouloir rendre les gens non pas obéissants (c'est le rôle des lois) mais moraux (c'est le rôle de la religion) : sauf que l'homme est un loup pour l'homme, il n'est pas d'essence divine et reste imparfait et, surtout, rarement désintéressé. La fin nous interroge sur la bonne utilisation des nouvelles technologies mais reste à construire. C'est une oeuvre bancale qui restera superficiele alors qu'elle tenait un sujet exceptionnel.

NOTE : 12 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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