Le
ciel peut attendre |
(15-16) |
Un homme se présente aux portes de l'enfer :
dans le doute, le gardien décide d'étudier son cas. Et nous de connaître la gravité de son histoire. Cela donne une comédie pétillante, toujours fraiche et fort sympathique qui nous sert quelques vérités justes sur les forces et les faiblesses d'un couple. Agrémenté de dialogues délicieux et à l'humour douceâtre, le film se révèle doucement, racontant une vie d'un homme, toute sa vie, tout ce qui la compose, notamment ses amours. Principalement en une love story compliquée qui met dos à dos la bêtise des mœurs bourgeoises et celle d'un coureur de jupons. Le ciel peut attendre extrait toute l'essence d'une existence, celle d'un simple homme, avec ses imperfections, ses aternoiements ; un être imparfait à l'image de tout un chacun. Marque évidente d'un grand film, celui-ci est traversé de grandes scènes : celle, silencieuse, à travers les fenêtres de la maison des Strabel est magique, inventive et très cocasse. Voici donc une oeuvre qui prend le genre fantastique comme un doux prétexte pour raconter une vie, banale finalement si l’on oublie l'aisance financière du personnage, celle d’un homme bon qui croit fermement mérité l’Enfer. |