Une mixtape entre Stepford wives et Mad Max. En l'an de grâce 2000... la quasi totalité des femmes sont des robots. Est-ce une métaphore socio-culturelle ? Celle de la femme-objet ? N'allez pas chercher si loin, vraiment... En toile de fond un monde en forte crise économique où il est de bon ton de recycler, où la gente féminine a mystérieusement disparue, les voitures ont rétrécit et où on cherche Max le fou au détour d'un plan. Voici de la SF à petit budget avec de mauvais acteurs (sauf Melanie, of course), un scénario simplet (le monsieur va chercher une poupée...) et fourre-tout avec de bien vagues considérations psychologiques (l'amour et la robotique), des costumes à hurler et une réalisation plan-plan et carrément calamiteuse, massacrant le peu d'intéret contenu dans le scénar. Mais tout n'est pas à jeter : la cascade de la grue reste impressionnante, quelques gags nous feront sourire, l'ambiance fin du monde est bien givrée, la musique de Poledouris (Robocop) est sympa et quelques décors font illusion (celui de Las Vegas sous le sable). Après ce film vous saurez qu'il vaut mieux préférer la chair fraîche et les vrais sentiments à une belle mécanique trop bien huilée.