Kokoro est harcelée par ses camarades et déserte l'école : un jour elle traverse son scintillant miroir jusqu'à un château, où elle est accueilli par une mystérieuse fille-loup. Six autres collégiens s'y trouvent également, chacun étant confronté à de graves problèmes dans la vie réelle : Ils vont alors devoir trouver une clé qui leur permettra de faire un vœu unique.
Kokoro va y trouver des amis et des soutiens, se rendre compte qu'elle n'est pas seule et que, si l'enfance n'est effectivement pas toujours un long fleuve tranquille, il existe des solutions.
Le tempo du scénario (château / réalité) est un peu brisé, le thème traité de façon didactique -dans un premier temps- mais pour autant réaliste : ce sont les mêmes mots, exactement, qui sortent de la bouche d'un enfant harcelé et le ressenti des victimes est formidablement bien retranscrit. Et c'est exactement ce qui va emporter notre adhésion.
Le château solitaire dans le miroir deviendra une oeuvre aussi douce que violente, touchante, pleine de poésie et de charme, brillamment entortillé sur son axe scénaristique, au montage savant, hautement métaphorique (le château est un endroit transversal) et s'appuyant sur le concept du voeu unique. Avec de jolis twists aussi sensibles que sensés.
Intelligent et
cinématographiquement très réussi.
