Mark HELFRICH

Depuis quelques années on parle du renouveau de la comédie américaine, une comédie trash, qui va de l'avant, qui ose se renouveler et surtout briser les tabous d'une société devenue de plus en plus lisse au fil des années. Alors il y a tout d'abord des dialogues qui devraient -ou mériteraient de, en tous les cas- rester dans l'histoire ("Hier je me suis branler dans un pamplemousse"), un humour qui au mieux vous fera hurler de rire, au pire vous mettra une belle banane dans la mesure où les gags sortent enfin des sentiers battus, et notamment de ceux d'un renouveau qui commence à prendre un coup de vieux et vire au n'importe quoi. Autre point totalement positif dans un cinéma américain qui avait trop longtemps été prude : ce film est sexuellement débridé, autant visuellement qu'intellectuellement ; vous n'avez jamais vu autant de scène de sexe ni de nichons dans une seule oeuvre et les ébats se comptent par dizaine et envahissent l'écran en split screen ! Le scénario n'est pourtant pas à la traine : prenant comme pitch une malédiction, la trame se brode sur les thèmes de l'abnégation douteuse et du cynisme sexuel. Hilarant ! Et je ne vous parle même pas de l'ultime scène à la limite de la zoophilie, scène à laquelle le dvd mériterait de nous montrer les coulisses du tournage...