Un hommage digne à la
SF de papa, celle qui fleurissait dans les années 40. Un
scénario jubilant qui reprend à son compte la thématique
de "La machine à explorer le temps" avec un Jack
l’éventreur démasqué qui s'enfuit dans
le futur grâce à / à cause de la fameuse machine
temporelle que son contemporain, H. G. Welles, avait fait bien
plus qu’imaginer…
Plein de rebondissements, évitant de sombrer dans le vulgaire
thriller, mélangeant les genre avec sa love story par delà
les âges et sans mièvrerie aucune, le film est moins
impressionnant par ses FX que par ses prouesses scénaristiques.
Le réalisateur est joliment inspiré et son originalité
n’a d’égale que la maîtrise de son script
: il joue avec les conventions, il recrée une atmosphère
de vrai cinéma. Et puis la musique colle aux images, les
acteurs et les dialogues sont magnifiques.
Sous ses allures de série B, Time after time est
un grand film fougueux et étonnant, s'autorisant une réflexion
sur notre époque (1979 !!) de fou. Et en plus c’est
drôle et et loin des clichés du genre, le décalage
temporel étant parfaitement assimilé.
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