Editorial
Filmographies
Le coin fantastique
Mail
Liens

 

Castle freak

Stuart GORDON
(10-11)

Un vieux château italien hanté ? Un passé platement mis en parallèle avec le présent ? Pas sûr et pas seulement... Si l'on peut reprocher à Gordon une mise en image assez plate et commune, personne ne contredira la liberté de ton du film, très 80's (sexe, sang et violence -la scène de viol est aussi crâde que graphique) loin de presque tous les films actuels de genre. Car, au-delà d'un alibi lovecraftien contestable, le château réserve quelques surprises, la plus belle étant cette présence, ce "freak", qui change beaucoup de chose et dont le maquillage est superbe : on se retrouve dans un B-movie un peu daté mais dont la fascination gore et sadique est assez réjouissante. Il faut dire que la recette a fait ses preuves et notamment chez Gordon et la société de prod' (Full moon entertainment). Bien sûr le reste n'a rien, ou pas grand chose, de finaud (un trauma qui sert mieux le scénario que d'hab' et une fin surprenante), mais le film fait son petit effet et, d'ailleurs, c'est à peu près tout ce qu'on lui demande.