Castle
freak |
(10-11) |
Un vieux château italien hanté ? Un passé
platement mis en parallèle avec le présent ? Pas sûr
et pas seulement... Si l'on peut reprocher à Gordon une mise en
image assez plate et commune, personne ne contredira la liberté
de ton du film, très 80's (sexe, sang et violence -la scène
de viol est aussi crâde que graphique) loin de presque tous les
films actuels de genre. Car, au-delà d'un alibi lovecraftien contestable,
le château réserve quelques surprises, la plus belle étant
cette présence, ce "freak", qui change beaucoup de chose
et dont le maquillage est superbe : on se retrouve dans un B-movie un
peu daté mais dont la fascination gore et sadique est assez réjouissante.
Il faut dire que la recette a fait ses preuves et notamment chez Gordon
et la société de prod' (Full moon entertainment). Bien sûr
le reste n'a rien, ou pas grand chose, de finaud (un trauma qui sert mieux
le scénario que d'hab' et une fin surprenante), mais le film fait
son petit effet et, d'ailleurs, c'est à peu près tout ce
qu'on lui demande. |