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Le Casanova de fellini
Budget = - ML
BOX OFFICE France = ? / ? - ? 000 - 894 000 entrées
BOX OFFICE USA = - M$
BOX OFFICE Monde = - M$
 
(Première approche) Voici une analyse de la bourgeoisie d’époque et de ces fastes à vomir (un Satyricon soft). Une fantaisie immense (et longue) toute en folie, délires écrasants, imagination en roue libre, grandiosité absurde. Un film où la mer est de plastique et les décors (la vie) en toc, le sexe est trop expressif, l’histoire chaotique, répétitive, un film remplit de laideur (les personnages…) descriptif, donc, et réussi. Que dire d’une des plus rocambolesques œuvres du maître si ce n'est : voyez ! Laissez l’irraisonnable, la musique, les sons, les couleurs, l’élégance emplir votre esprit. Fort et indescriptible. Innénarrable. Un drôle de parcours initiatique pour un Casanova revendiquant son intellect au milieu des crétins décadents auxquels il appartient. Un rêve… un peu.

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(Nouvelle vision) La folie fellinienne aurait-elle ses limites ? Elle dépend de notre sensibilité à la bizarrerie de celle-ci. Casanova se raconte...
Le film se monte dans la fausseté : celle des visages hideux, celle des décors vénitiens, celle des théorèmes scientifiques fumeux (jusqu'à l'ignorance du médecin), celle des dialogues pompeux, celle des mœurs déraisonnables, celle de l'amour ; et même celle des scènes de sexe de Casanova.
Entre répugnance et ridicule assumé, Casanova s'avère trop diffus tout au long de scénettes libres aussi inconsistantes que la vie de Giacomo. La critique des mœurs plus que légères de l'époque, de la débauche, semble elle-même se prendre les pieds dans le tapis.
Vous l'aurez compris : malgré une patte toujours aussi singulière c'est l'un des rares films du maître qui ne m'inspire que trop peu, plus bruyant qu'éloquent, plus poussif qu'excessif, plus porté sur l'étrangeté que sur l'onirisme et centré presque exclusivement sur ces joutes sexuées, colorées, mais réduisant trop son riche héros à ses frasques sexuelles. Sans doute manque-t-il un thème plus fort pour nous prendre par la main. Les personnages rebutants n'aidant guère à se projeter dans l'oeuvre ; même si c'est une volonté évidente de l'auteur...
Il reste de beaux tableaux clairsemés, une séquence fellinienne qui tient du rêve, à mi-chemin entre la vie et la mort, où apparaissent des artistes excentriques et hors normes ; et celle de la femme-poupée. Le temps d'une séquence ou deux.

NOTE : 12 / 20

La critique des internautes
 

 

NOTE : -/20

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