Captifs |
(6-7) |
Coincé entre Captivity
et les différents "Hostel", ce Captifs français
restera sans cesse au stade de la curiosité locale qui tente de
se glisser sur le terrain instable du cinéma de genre américain.
Pas complètement mauvais dans la mesure où l'image est léchée,
les acteurs inspirés autant que le réalisateur, le scénario
trouvant un angle original, plus réaliste que ce que le ciné
de genre nous a habitué ; pourtant le film n'aura de cesse de ronronner
de plus en plus fort, passant les étapes incontournables d'un genre
(le survival) qui a déjà fait ses preuves et dont les membres
tendent plus souvent vers le navet que vers la référence
cinématographique. Goslan n'a qu'un défaut : ne pas sortir
des rails, ne pas nous surprendre (quoiqu'Ariel version "open bar"
est assez terrible), ne pas nous faire sortir de nos gonds autant que
de nos attentes servies sur un plateau... ne pas rester coincé
sur son pitch. |