Calvaire |
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Après le Texas... la France. La belle campagne
française défigurée, la belle campagne française
sauvage, la belle campagne française brutale. Et tout le film tient
grâce à ses personnages : un Jackie Berroyer aussi émouvant
qu'inquiétant -parfait- et des habitants bien fracassés.
Pour le reste il y a la photo glaciale et livide, la musique puissante
et un réalisteur qui maitrise ses images, crée un univers
cohérent, sâle, morbide et dingue, calqué sur ses
modèles US. Car le bas blesse à ce niveau : le film est
lent et manque carrément de saveur, d'un angle d'approche défini
et original, d'inventivité ; il ne fait que ressembler à
un compromis entre Misery et un survival lambda. |