Caltiki,
le monstre immortel |
(6-7) |
Ah ! ces bons vieux films d’épouvante italien…
ce savoir faire mélé de mièvrerie et d’amateurisme,
cette passion, cette imagination parfois à la limite du ridicule.
Car il est vrai que lorsqu’il s’agit de surprendre et d’en
donner pour notre argent on se laisse avoir (avec certaine réserve
toutefois…) alors que la psychologie pitoyable et les histoires
de « fesse » des protagonistes nous font sourire tant elles
sont clichées. Hormis ces stéréotypes très
ricains, très B, très commerciaux, les effets (signés
M. Bava) ne sont pas toujours ridicules, la photo est soignée,
les décors kitsch et surprenants ; pas les acteurs… Alors
oui, c’est un peu ringard, vieillot mais comment se fait-il que
l’on prenne un certain plaisir ? Le côté historico-cinématographique
de ces bobines ? |