L'avent.
Sur un principe connu et reconnu en tant que code dans le cinéma
de genre (un objet maléfique, une boîte à
vœux, un rituel à respecter, des conséquences
sanglantes : c'est en réalité le mythe de Faust...
éternellement revisité) Le calendrier
marque rapidement des points.
Visuellement le film déclenche quelque chose en nous,
sa photographie, sa réalisation faisant bien plus qu'illusion
: il y a un travail approfondi, un travail de passionnés
derrière ce film. Et puis le calendrier de l'avent version
adulte s'avère une idée juteuse et judicieuse
: on regrettera cependant que le scénario ait du mal
à éviter le côté "catalogue",
même s'il essaie à chaque scène de faire
sens. On notera également quelques maladresses, des impasses
scénaristiques (des morts trop vites oubliés),
et une fin quelque peu chaotique.
Dommage que le budget limite également certaines idées
(l'accident de voiture), mais c'est une bonne façon de
parler du handicap et de donner au film une vraie profondeur.
Prometteur.