Buck
Rogers au 25ème siècle |
Détails du film sur InCiné |
Daniel
HALLER |
(5) |
Suite à un générique d'un ringardisme
qui ferait école, les effets spéciaux ne sont pas là
pour nous rassurer : fatigués avant l'heure (Cf. "2001"),
statiques (Cf. "Star wars"), des décors intérieurs
de carton-pâte et d'une laideur absolue. Le pitch est attirant de
prime abord (un pilote se réveille 500 ans après avoir décolé
de la Terre) mais le film s'y appuie de tout son poids durant 40 minutes
avant de se lancer vraiment (précision : il ne dure qu'1h20). L'humour
n'est pas toujours le fort du héros -où alors il traverse
moins bien les âges que lui-, la finesse n'est pas l'apanage du
scénario, la réalisation est profondément assomante
et proche de la nullité ; l'histoire restera insipide, sans suspens
ni enjeu, sans idée forte, sans un fond de SF réellement
attractif et avec un triangle amoureux qui fonctionne au ralenti. Reste
de beaux décors extérieurs, les références
archaïques de Buck (eh oui : nous sommes bien peu de chose...) pour
ce qui restera plus un pilote pour une future série TV qu'un ambitieux
film de cinéma. |