Le King est vivant !!! Il croupi même dans une maison de vieux, anonyme ou presque. Une histoire un peu folle ? Et bien vous n'avez rien vu mes bons amis ! Ajoutez-y une sauce fantastique (des insectes géants et une momie voleuse d'âme coiffée d'un stetson), des dialogues hauts en couleur et des situations allucinantes et vous pourriez obtenir ce que Coscarelli sait faire de mieux, ce qu'il n'avait pas produit depuis 1978 : un film au parfum de série Z pure et dure qui virerait au miracle ; ou presque. Servi effectivement par l'interprétation du trop sous-estimé par le tout Hollywood Bruce Campbell, drôle -surtout drôle- et franchement sincère, Bubba restera pourtant d'un farfelu sans limite -mais alors aucune limite !-, frein à notre adhésion, barrière apparamment infranchissable entre nous et le délire assumé du réalisateur-scénariste. Un film couillon au possible dont la trame finie par se ternir d'ennui et le final foireux d'enterrer l'essai.