Henry travaille pour le magazine Bruiser, et il a des problèmes de fric qui commencent à lui pourrir la tête : sa vie ressemble à un échec.
Romero quitte momentanément ses zombies
pour un scénario au pitch original, sans grands personnages mais
avec une vraie volonté de l'auteur de jeter un regard neuf sur un
genre, usant de ses métaphores dont il a le secret. Il disserte sur les masques que l'on porte face aux autres, l'ambition professionnelle et le rôle que l'on joue dans notre société. Notre pauvre héros se réveille un matin avec un masque blanc, et sans émotion, collé à la peau... et il va se venger de tous ceux qui l'ont spolié : notamment son machiste et abominable de patron.
Romero est un peu à l'étroit, l'histoire s'emmêle les pieds et devient très laborieuse ; la faute à
un scénario
mal balancé, allourdis par ses dialogues, et qui se mute en film de vengeur masqué peu engageant, faux "Fantôme de l'opéra", avec sa scène finale vraiment peu réussie.
NOTE : 8-9 / 20