The
brown bunny |
Vincent
GALLO |
(13-14) |
Non : ne cherchez pas d'FX "à la mode"
(comme disent les américains), de ghosts belliqueux, de délires
visuels à la pointe de la technologie où même de fantômes
au sens strict du terme. Si le film a un défaut c'est assurément
son manque de rythme et d'idées scénaristique pour le faire
avancer (plus vite...) ; oui, c'est assurément un peu prétentieux
dans le traitement mais le film aborde un vrai sujet et se veut être
une véritable vision de réalisateur. La réalisation
est absolument griffée, au plus près des personnages comme
de leur mal-être, l'utilisation de la caméra est pensé
au plan par plan, plans souvent encombrés, tordus, bancals, presque
osés en tous les cas à l'image de l'anti-héros. Anti-héros
dont on va découvrir pau à peu le profond trauma par le
biais de ses frustrations sexuelles, de ses rapports aux femmes et, finallement,
à lui-même. Un road movie qui va forcément nous surprendre
mais un road movie à la "Kerouac", typiquement américain
: des tranches de vie, une fuite en avant, un grand détachement...
La révélation de l'intrigue fera la lumière sur tout
le reste du film. Quant à la scène "porno" elle
est justifiée par l'état d'esprit du non-héros et
ne choquera que les cons ! |