Blue
holocaust |
(6-7) |
Musique électro d'ambiance, très classique
mais réussie (les Goblins !!!!), une photo hamiltonienne (des lumières
baveuses, un peu écoeurantes), une réalisation maniérée
mais avec un certain talent (excès de zoom avant en fin de plan),
un doublage aussi abominable que résonnant, des acteurs qui jouent
comme des pieds et un scénario qui part d'une excellente idée
mais laisse vite tout de côté pour se focaliser sur, tour
à tour, des scènes abominablement gore, le plus réalistes
possible (mais comme il y a des plans de coupe...) et assez immorales,
et des nues féminins intégrales qui prouvent qu'à
cette lointaine époque l'épilation pubienne n'était
pas encore à la mode. Dommage que le film reste sur son idée
de départ (un amoureux fou embaume sa bien-aimée lorsque
celle-ci décède prématurément), oublie de
développer les relations entre les personnages (celle, infantilisantes,
avec la servante, les relations de violence avec les femmes en générale,
le goût physique du héros pour le sang, la relation vite
avortée avec la soeur de sa fiancée) et se lance à
corps perdu dans une boucherie joyeuse et totalement gratuite, un spectacle
pré-Saw sur un scénario qui vire rapidement au n'importe
quoi. C'était, c'est encore et ce sera toujours plus vendeur. Dommage...
un p'tit remake ? |