Rose, violet, rouge, jaune, bleu B... Beetle man est le pendant DC de Iron Man : version Skittles..
Un objet magique destiné à créer de super-soldats -qui lorgne du côté de Cyborg- est convoité par des méchants, un jeune innocent se fait piquer par un insecte radioactif / se voit greffé un objet qui le rend très puissant et plonge accidentellement dans un monde adulte où il va devoir accepter ses pouvoirs et autres responsabilités.
Blue Beetle se veut être un film de super-héros social qui met en exergue les conditions de vie des mexicains en Amérique et un couplet déjà entendu sur l'importance de la famille. Mais ça c'est pour la frime et ça n'occupe que 0,5 % du métrage : celui-ci copie Spiderman et Iron man dans un scénario écrit à la truelle, qui a 25 ans de retard et ne fait jamais dans le détail, surtout pas avec son humour élémentaire. L'histoire paraît constamment ramasser les miettes d'un genre rincé, bien incapable de mettre en scène un drame ou le moindre retournement de situation. Et puis j'en est ma claque des super-héros improvisés, des super-bonhommes qui font sortir un arsenal complet d'une boîte d'allumettes, des scénarii manichéens et basiques à l'extrême ; et des super méchants digne d'un épisode survitaminé des Power rangers.
De toute façon ce Blue Beetle est aussi inintéressant que Superman, à une différence près : son costume fait tout le job. La fin est cependant réussie.
NOTE : 6-7 / 20