Bloody
birds |
(6-7) |
1ère œuvre d’un futur
grand du ciné transalpin. Tout d’abord on se demande comment
il a pu accepter un scénario aussi con : non seulement il arrive
après les Bava, Carpenter et Cie mais en plus il se permet des
erreurs monumentales, des fautes de goût abjectes. Rien du coté
de ces acteurs « au chômage technique » ne peut relever
le niveau (pas aidés par les dialogues). La musique est quelconque
et caractéristique, genre sous-Goblins. Lorsque le réalisateur
sort un peu de ces plans trop carrés, trop froids, lorsqu’il
y a de l’action digne de ce nom, une analyse interne des plans révèle
un sens de l’image, de la beauté et de l’étrange.
On peut même dire qu’au niveau du suspens il reste assez virtuose…
dommage que le fond soit si pauvre. L’atmosphère, dûe
à la photo entre autre, est de qualité. Beaux effets. |