Bigfoot
et les henderson |
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Le grand pied ? Surpris de prime abord par des dialogues
vifs, drôles et même carrément grossiers (pour une
production familiale Disney !), convaincu en seconde instance que Baker
est le plus fabuleux créateur de bestioles simiesques (son Bigfoot
est quasiment humain et la gamme d'émotion qui lui sont attribuée
est tout aussi impressionnante 20 ans après !) ; et le bonheur
ne s'arrête pas là. Un message anti-chasse, naturaliste et
humaniste vient égayer l'oeuvre. Bien évidemment les gags
qui accueillent le géant à Seattle sont ceux que l'ont attendait,
l'idée est certainement un peu pâteuse... mais c'est encore
très frais, drôle et divertissant. On y trouve même
des idées incroyables : "tous le monde voit des pigeons en
ville... mais personne n'a jamais vu un bébé pigeon ; c'est
pas pour celà qu'ils n'existent pas !". Il manque à
cette oeuvre quelque chose pour franchir le cap du simple divertissement,
pour devenir un petit classique : de l'emotion moins chiquée et
une classe king-kongienne ; alors qu'il reste un film familial quelque
peu introverti, qui manque un poil (de yéti !) d'ambition. |