La
belle verte |
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Hollywood a créé les E.T. suréquipés…
la France les E.T. benêts et pseudo-idéalistes. Pourquoi
pas. Sauf que le bonheur proposé on y croit guère, philosophiquement
parlant. Après la pub « Volvic » on a droit au syndrôme
« Crocodile Dundee » (déjà vu chez les «
Visiteurs »), c’est-à-dire
le plouc largué en ville. Ca saoûle vite, surtout avec un
plouc dont on ne sait rien et auquel on ne s’attache pas ; mais
pas du tout. L’humour est plat comme une carte de crédit
(les effets « communication » un peu bâteau). Un film
ultra-linéaire, d’un moralisme hébété…
et je ne parle pas des effets franchouillards, grosse comédie grand-guignolesque
(les déconnectés ! ! ?). Quelques tendances débiles
et d’autres moins (le rouge à lèvres). Ecolo-naturaliste,
d’accord, mais la SF française n’est toujours pas née.
Hélas. |