Home sweet home, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
Fantôme... Maison hantée... oui, mais... Mais Burton
a inversé les rôles : des morts cherchent à
se débarrasser de vivants bien trop encombrant. A cette
époque le réalisateur tatonnait encore, cherchant
son propre style, son propre univers, si particulier, si décalé
(on y retrouve donc un parfum morbide encore diffus) : d'où
un sentiment d'immaturité cinématographique qui
semble avoir causer le vieillissement prématuré
de l'oeuvre (la direction artistique trop ancré dans
son époque, aussi). Couleurs flashies et un peu criardes,
délires visuels en tout genre -parfois très drôles-
et cabotinage qui peut faire mouche. Burton va un peu vite en
besogne sur la base de ces fantômes qui vont tentent d'effrayer
des vivants pour récupérer leur foyer, tombé
dans les mains de bob d'époque. On pourra encore y piocher
une grande originalité, une histoire d'amour un peu folle,
un "joli" monde aux cadavres exquis et aux inspirations
diverses, dont un Betelgeuse salement pervers dans un film complètement
barré et à la belle et grande liberté de
ton... où rester un peu sur la touche.
Ou comment traiter la mort avec humour.
NOTE : 12 / 20