La
beauté du Diable |
(15-16) |
Classique. Le thème de Faust revisité
au travers d’un scénario truculent, rebondissant, porté
par deux géants, dirigé de main de maitre (recherche esthétique,
mouvements… diaboliques qui fludifient l’histoire, l’enrichissent).
S’il reste quelque peu romantique (pas de frissons ici : love story
et légèreté), ce qui ôte à sa puissance,
la morale est , finalement universelle et intemporelle : la richesse,
la jeunesse, le bonheur, tout a un prix. Le traitement est un peu cabotin…
comme Michel Simon. Bref, la mayonnaise est montée à la
main et elle devient vite délicieuse. En ce sens la dernière
demi-heure est une révélation d’une beauté
renversante (le destin – l’inéluctabilité de
l’existence et la mort, son prix – la conscience d’affronter
ce même destin dont on connaît la fin…). Crescendo jusqu’au
final. |