N'oubliez pas l'argument publicitaire : il n'y a rien d'autre
derrière qu'un croisement sans surprise entre Pearl Harbor
et World invasion. Et
oubliez Rihanna : elle a tout juste deux lignes de "dialogues".
Il faut dire qu'après une introduction aussi sirupeuse,
levant indubitablement le voile sur ce que sera la suite du
film, son déroulement métronomique et son implication
sur chacun des personnages, il aurait été difficile
d'y croire encore. Bref : on attend les E.T. belliqueux avec
moult impatience, même si l'histoire parallèle
du marine's handicappé met un peu de beurre dans les
épinards. Il fallait bien une structure chronologique
simplette pour finir de desservir le film : même si tout
le fric est bel et bien sur chaque centimètre carré
d'écran, si l'action y est non-stop et si le film ne
veut en rien être autre chose qu'un gros divertissement,
il ne se distingue absolument en rien des autres invasion extra-terrestres
du 7ème art (Skyline faisait
presque aussi bien avec 20 fois moins de budget & World
invasion ayant débrousaillé le même
thème...) si ce n'est par le déploiement de l'artillerie
lourde et l'excuse "bataille navale". Une fois la
première moitié passée, on semble avoir
déjà tout vu et tout compris (mention spéciale
tout de même à ces ennemis qui ne tirent que sur
ceux qui les menacent), la motivation des aliens n'ayant rien
de surprenant (a contrario de ceux vus dans Cowboys
et envahisseurs) et leur méthode de guerre étant
aussi vieille que le cinéma lui-même. Notre intéret
sera donc dégressif et purement visuel : sauf que le
festival d'effets spéciaux nous fera vite mal au crâne,
effets aussi lourds que parfois ridicules. Voir l'action se
dérouler sur l'océan afin d'y adjoindre une licence
purement publicitaire ne suffira pas à différencier
ce film de ses congénères.
NOTE : 6-7 / 20