Barbarella |
(13-14) |
Sommet du kitsch et du psychédélique.
Un cocktail fou-dingue qui oscille entre prise de tête et drôlerie.
Le scénario nous promène agréablement dans l’imagination
alluciné de l’auteur. Les décors sont, au choix, grandioses
(plutôt réussis) ou beurk ! (trop plein de couleur). Pareil
pour la musique, souvent indigeste. Vadim tourne entièrement autour
du corps de J. Fonda (respect de la BD), mais a du mal à coller
les bouts, laissant son film exposé aux délires d’une
époque souvent reconnaissable par son mauvais goût et ses
méchants ultra-stéréotypés (Cf. "Flash
Gordon"), ses délires gratuits et parfois envoutant, genre
« Chapeau melon… ». C’est un bon film qui vieillit
un peu mais gardera le charme de son interprète. |