People under the stairs ?
Quand t'arrives dans ta location, dans un quartier que tu ne
sais pas avoir été déserté, et que
la-dite maison a déjà été loué...
Mais les deux locataires improvisés ne sont, semble-il,
pas réellement seuls.
Vous serez littéralement happés et enchantés
par cette réalisation inventive et bien dosée,
soignant tout particulièrement des détails, quasi
invisibles, servant à merveille un scénario qui
ne nous dit pas où il va (même si on s'en doute
un peu...). Celui-ci fait habilement travailler notre imaginaire
autour des caves, sous-terrains et passages secrets, dark et
mystérieux, regorgeant de mystère et d'horreur.
De plus le film effectue la bascule après une première
partie haletante, laissant ses malheureux héros en suspens
et partant dans une tout autre direction. Il se permet même
de suggérer la carte de l'humour afin d'éviter
toute redite. Avant de changer une nouvelle fois d'angle...
Et c'est là que ça se complique.
Car si on ne peut que louer le fait que Barbarian
prenne des risques, on peut difficilement saluer qu'il soit
si maladroit opportuniste quant à dénoncer la
toxicité masculine au beau milieu de l'histoire, sans
en faire pur autant un thème central et louable, ou à
insérer une séquence passée, ni utile ni
utilisée ; et bien trop courte pour être équilibrée.
Sans cesse surprenant, changeant de héros toutes les
vingts minutes, Barbarian demeure un film très
flippant dans sa 1ère partie mais également trop,
très chaotique dans son écriture, nous sortant
sans cesse la tête du trou et l'esprit de l'histoire,
et s'égarant à force de chercher à être
original à n'importe quel prix. La fin est même
un pur naufrage.
Je tenais à noter la fabuleuse musique de composition
qui participe de beaucoup à l'ambiance poisseuse et à
la frousse que procure ce film.
NOTE : 13-14 / 20