Une famille anglaise normale, un enfant ennuyé par l’univers
moderniste, bas du plafond et capitaliste de ses parents ; et
une chambre qui se transforme en un champ de bataille temporel
où il vivra moult aventures. Et voilà le jeune
homme embarqué dans une leçon d'histoire grandeur
nature !
Napoléon, Robin des bois, Agamemnon, le Titanic, un ogre…
même le Diable passe à la moulinette d’un
humour acide doublé d’un sens du merveilleux unique
et très personnel. Une aventure avec un grand «
A », fantastique, historique (les reconstitutions plutôt
réalistes), délirantes et grandioses. Du merveilleux
(idées, décors, maquillages…) pimenté
de pieds de nez (l’Enfer à un air de tube cathodique)
où l’imagination est en roue libre pour notre plus
grand plaisir. Il y a, bien sûr, de beaux restes d'une
certaine idée de l'absurdité Monty pythonesque,
une impression de bordel bien organisé, des effets parfois
approximatifs et même certains passages WTF.
Magique comme l'enfance, Bandits, bandits
est formidable délire plein d'inventivité, hanté
de visions complètement loufoques et de rires sincères.
L’ultime intervention divine est gratinée et le
final… Monty Pythonesque à souhait. Succulent.
NOTE : 15-16 / 20