Nonobstant son titre, ce Powers vise clairement les Mission : Impossible : et sa scène générique est un must, festival de clins d'œil en tout genre !
Alors on reste, justement, dans les clins d'oeil, sauf que les gags s'étirent inutilement, rarement drôles, encore moins fins, trop grimaçants à mon goût et dans une série de shows (musicaux) sans grand intérêt que de combler les vides béants. Et on se lasse très vite, faute de bons mots à se mettre entre les oreilles (toutefois à voir obligatoirement en V.O.), laissant les allusions sous la ceinture, mais sans imagination aucune (le recyclage du gag en ombres chinoises), plomber le film.
Quand au fond du scénario... l'intrigue tient réellement sur un ticket de métro, plein d'impasses et de patinage (Cf. le rôle proprement inutile de Goldmember, si ce n'est être un nouveau déguisement pour Myers).
Austin Powers 3 n'est plus que vulgaire : alors on sauve le fabuleux gag des sous-titres et celui du Manneken-pis ; et on se dit que le film a toujours un sacré potentiel.
