Au-delà
de nos rêves |
(8-9) |
Parler de la mort sans mélo (les personnages viennent
à peine d’être présentés) ni morbidité
(c’est fantaisiste et coloré) dans le film le plus tape à
l’œil de la décennie. Coté effets, décors
et, surtout, traitement de l’image, c’est d’une beauté…
flagrante. Et envahissante. Un film sur un paradis où tout le monde
se retrouve ( même la peluche !) et apprend à être
mort. Un film imparfait (suiccidés : pas de paradis), tour à
tour fou, optimiste, tarte, utile, inutile, intéressant. Il lui
manque rigueur, une histoire taillée, un but. Fragile. Trop de
petites choses, belles et inconsistantes, ne font pas forcément
un ensemble de valeur. Fabulations. |