L'aube
rouge |
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Un monument de niaiserie anti-rouge ou pro-américain,
c’est selon. Introduction abrupte et gratuitement violente ; ensuite
on embraye sur des clichés très « WW2 » : livres
brulés, camps, idéologie, résistance, tuerie, zone
libre/occupée, fusillade… tout du précuit dont se
sont déjà rassasiées bon nombre de séries
B. Ce n’est pas parce que le propos tient de la SF qu’il faut
en oublier les détails scénaristiques. Les personnages sont
vides de toute personnalité, à peine des esquisses, les
dialogues volent bas, les situations clichés, très mord-moi-le-nœud
genre : amitié virile, larmes viriles, batailles très professionnelles
(? ? ?), troubles internes, combats désequilibrés à
l’avantage des petits…Structure bla-bla/bastons ; si la pyrotechnie
ne venait pas égayer le travail d’un réalisateur se
bornant à filmer ce magma emmerdant… Une tentative de 3ème
guerre mondiale réaliste… |