Chapitre final et bilan : Arthur et les Borrowers ont donc cette fois laissé de côté l'écologie et se sont exportés à 90 % dehors ; mauvaise idée, car visuellement le film perd beaucoup. Toutes les micro-idées et les possibilités offertes par ce mini-monde resteront en friche et nous au désespoir. Mais pour le final le scénario est encore plus plombé que d'habitude : chaque scène patine autant que peut se faire, Malthazard ne faisant absolument rien durant les 3/4 du film (la scène où il investit la maison familiale étant aussi longue qu'inutile) et Arthur, courant sans enjeu ni le moindre rebondissement durant le même laps de temps, fera ni plus ni moins qu'un grand tour de manège d'une heure trente. Le final restera bien pâlot en regard de ce bilan : si encore Besson avait osé le noir et blanc lors des scènes d'invasion, l'hommage aurait été consommé, mais non : ça ressemble ni plus plus ni moins à un plateau de cinéma envahit de créatures numériques... Totalement dans la prolongation du pauvre opus N°2, l'histoire ne décollera jamais, ou si peu, et on a plutôt l'impression d'avoir à faire à un scénario qui n'a absolument rien à dire mais le dit quand même avec force d'insistance ! Autant de fric pour... ça ?